9 Dec 2024
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Œdème pulmonaire : durée de traitement

L’œdème pulmonaire est une pathologie qui affecte les voies respiratoires et dont les conséquences peuvent être une hospitalisation ou même un décès. En cas d’œdème pulmonaire, la durée de l’hospitalisation peut varier. Mais avec un bon traitement, cette pathologie peut être guérie.

Qu’est-ce qu’un œdème pulmonaire ?

L’œdème pulmonaire ou l’œdème des poumons intervient lorsque du fluide s’accumule dans les alvéoles pulmonaires. Plus précisément, il est dû à une accumulation de plasma sanguin, c’est-à-dire du composant liquide du sang dans vos alvéoles et vos espaces interstitiel.

Lorsqu’une personne souffre d’insuffisance cardiaque gauche par exemple, le système circulatoire devient défaillant. Les échanges de nutriments et d’eau entre les tissus et le sang sont alors perturbés au niveau des parois capillaires.

Le cœur devenant incapable d’assurer correctement son rôle, on assiste à une accumulation de sang dans la circulation pulmonaire. Cela induit une pression anormale au niveau du ventricule, c’est-à-dire du compartiment gauche du cœur : c’est l’œdème pulmonaire. Toutefois, l’insuffisance cardiaque n’est pas la seule cause possible de l’œdème pulmonaire. Cette pathologie peut résulter de l’exposition à certains gaz comme le gaz chloré ou les gaz de combustion. Il peut aussi être la conséquence d’une inflammation pulmonaire ou de réactions allergiques. Il existe une forme d’œdème pulmonaire de haute altitude. Elle est causée par la faible pression d’oxygène en altitude et survient généralement lorsque vous faites une activité physique en altitude.

Quels sont les signes d’un œdème pulmonaire ?

L’œdème pulmonaire peut bien évidemment être soigné. Mais il faut au préalable procéder à un diagnostic clinique. En cas d’œdème pulmonaire, les signes les plus évidents sont les fortes quintes de toux et la détresse respiratoire. Dans certains cas sévères, on peut observer une accélération du rythme cardiaque, une cyanose (un changement de coloration des lèvres qui deviennent bleues). Plusieurs examens peuvent alors être demandés pour enlever tout doute et procéder à un traitement :

  • La radiologie pulmonaire couplée à un bilan du sang ;
  • L’échocardiographie ;
  • L’électrocardiogramme lorsqu’on suspecte un infarctus du myocarde.

Quels sont les types d’hospitalisations pour une embolie pulmonaire ?

L’embolie pulmonaire et l’œdème pulmonaire sont tous des pathologies qui peuvent être causées par une insuffisance cardiaque. L’embolie pulmonaire est associée à une insuffisance cardiaque droite pendant que l’œdème pulmonaire est souvent la conséquence d’une insuffisance cardiaque gauche. On parle d’embolie pulmonaire lorsqu’un caillot sanguin obstrue une artère pulmonaire. Lorsque le risque d’une embolie massive est grand, une prise en charge rapide est nécessaire. Plusieurs types d’hospitalisation peuvent alors être proposées en fonction de la gravité de l’état du patient.

En présence d’une embolie pulmonaire légère qui ne présente aucun risque de récidive, un traitement ambulatoire peut être la solution. Dans ce cas, il est nécessaire de faire un contrôle au troisième jour après le traitement. Pour les cas les plus graves, une hospitalisation en soins intensifs ou au service de réanimation peut être requise. Lorsque l’état du patient est moins grave, le personnel soignant peut procéder à un traitement dans un service classique.

Quel est le temps d’hospitalisation pour une embolie pulmonaire ?

Le temps d’hospitalisation pour une embolie pulmonaire dépendra du type d’hospitalisation. Il est donc directement lié à la gravité de la pathologie. Lorsque la pathologie est légère et qu’un traitement ambulatoire suffit, il faut généralement compter quelques heures d’hospitalisation. Le patient pourra ensuite bénéficier d’un suivi au troisième jour après avoir été traité.

Pour les cas les plus graves, la durée d’hospitalisation est logiquement plus longue. On parle ici de plusieurs jours voire plusieurs semaines de traitement en soins intensifs ou en service de réanimation. Ces traitements de longues durées peuvent être requis en cas de risques de récidive élevés et de séquelles respiratoires. En cas d’absence de complication, la durée d’hospitalisation sera de quelques jours (environ 5 jours). La durée d’hospitalisation peut être réduite lorsqu’il n’y a pas vraiment de risques de récidive. Elle est alors d’un ou deux jours au maximum.

Les traitements pour un Œdème pulmonaire

Le traitement pour un œdème pulmonaire dépendra avant tout de la cause identifiée. Bien avant de traiter la pathologie en lui-même, il est donc important de procéder aux examens nécessaires afin de déterminer sa cause.

  • Lorsque l’œdème de poumon est dû à une hypertension artérielle sévère, on procède à l’administration de médicaments vasodilatateurs par voie intraveineuse ;
  • En cas d’infarctus du myocarde, le traitement consiste à une angioplastie coronaire percutanée directe ou une thrombolyse avec pose éventuelle de stent ;
  • Lorsque le rythme cardiaque est gravement perturbé, on peut procéder à une cardioversion.

On peut aussi soigner l’œdème pulmonaire en lui-même grâce à plusieurs méthodes. Pour évacuer le surplus de liquide qui est à la base de l’œdème, on procède à l’administration de médicaments diurétiques. On peut aussi procéder à une administration sublinguale puis intraveineuse de nitrate. Lorsque le patient est dans un état de détresse respiratoire aiguë, on peut procéder par masque exclusivement à une oxygénothérapie. Dans certains cas, une intubation trachéale puis une ventilation assistée peuvent être pratiquées. On peut aussi prescrire des médicaments spécifiques destinés au traitement de l’insuffisance cardiaque.

L’œdème pulmonaire est-il pris en charge ?

L’œdème pulmonaire et l’embolie pulmonaire font partie des maladies affectant le système respiratoire. Elles nécessitent donc des soins en pneumologie qui peuvent être pris en charge de manière partielle par la Sécurité sociale. Retenez que vous devez suivre le parcours de soins coordonnés pour bénéficier d’un remboursement maximal (70 %). Dans le cas contraire, l’assurance maladie ne rembourse que 30 % de vos dépenses de santé.

Si vous ne respectez pas le parcours de soins coordonnés

Dans le cas du non-respect du parcours de soins coordonné, vous ne pouvez bénéficier de la Sécurité sociale que du remboursement de 30 % des frais de soins. Le respect du parcours de soins coordonné revient à consulter en premier lieu votre médecin traitant avant de vous référer à un spécialiste en pneumologie. Dans le cas où vous ne le faites pas, la Sécurité sociale vous rembourse 30 %. C’est le cas lorsque vous vous adressez à un pneumologue conventionné du secteur 1 et 2. À titre d’exemple, vous ne versez sur devez payer jusqu’à 70 %, soir 70 € pour à 100 € de frais.

Vous suivez le parcours de soins coordonnés

Si vous consultez normalement votre médecin traitant avant de voir un pneumologue pour le traitement de votre œdème pulmonaire, vous pouvez bénéficier d’une prise en charge à hauteur de 70 %. Votre médecin traitant est celui qui vous référera à un spécialiste conventionné du secteur 1. Autrement dit, la Sécurité sociale peut vous rembourser jusqu’à 70 € sur 100 € de frais de santé. Vous ne devez alors payer que 30 €.

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